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lundi 4 avril 2016

LET THE SUN SHINE IN

Les beaux jours reviennent, et, sans ironie aucune (ou presque) ça me donne juste envie d'aller courir nue sous les frondaisons. Voici une petite sélection pas bien hype, pas bien récente, mais fort à propos pour aller se rouler dans l'herbe fraîche dans les règles de l'art (avant la prochaine vague de froid sibérien).


Chilli Jesson vous montre la voie

Des anglais, du “rock garage”, signés chez Rough Trade: personnellement il m'en faut peu. Mais si vous souhaitez fêter le printemps autour d'une bière dans un pub à Londres entourés d'individus louches aux dents pétées, vous avez votre bande son.

Don't speak to me in that judgement tone
You're going with me or you're going alone

Cochise – Audioslave: La bourrinade.
C'est le moment tant attendu de ressortir ses lunettes de soleil. On souffle avec un peu d'émotion sur l'épaisse couche de poussière qui s'est accumulée en six mois sur l'étui, avant de poser religieusement ses RayBan/lunettes H&M à 3 euros sur son nez. On passe le pas de sa porte suivi d'une explosion ainsi de Harleys qui sautent dans des cerceaux de feu.

Well, I've been watching, while you've been coughing
I've been drinking life, while you've been nauseous

A Bit of Glue – The Tellers: Colchique dans les prés.
Le morceau mignon et printanier de la liste. Monsieur a perdu son/sa chéri/e et du coup il chouine un peu, sans tout à fait être au trente-sixième dessous. A écouter de préférence allongé dans l'herbe, avec le soleil dans les yeux – je ne plaisante pas, c'est très important.

Oh can't you see that I've tried my best
But now my heart is a bit of a mess



Voilà, comme ça.

Ain't No Rest for the Wicked – Cage the Elephant: Cheveux aux vent, coude à la fenêtre.
J'aime bien les chansons qui racontent une histoire, surtout à propos de gens qui passent vraiment une sale journée. Hop, en trois minutes, on fait un tour dans une vieille bagnole un peu crade sur une route interminable quelque part dans le désert américain – il y a des clichés qui persistent parce qu'ils sont quand même sympas.

You know there ain't no rest for the wicked, money don't grow on trees
We got bills to pay, we got mouths to feed
And ain't nothing in this world for free

Didn't I – Darondo: Le chill mélancolique.
Ce chef d'oeuvre s'écoute en deux temps. D'abord, l'appréciation directe, l'envie de s'arrêter cinq minutes de vivre pour profiter, un peu de surprise. Et puis l'intense nostalgie d'une époque qu'on n'a pas vécu, des vacances qu'on n'a pas prévues, d'amis qu'on ne rencontrera jamais. Parfois les wooowooohooo ne sont pas si entraînants que ça.

Why you wanna leave me baby
I said didn't I treat you right



La classe est ici conséquente.


Vous voilà équipés pour un moment. Vous pouvez retrouver tous les morceaux ainsi que d'autres un peu dans la même veine (à mon sens) sur la playlist Spotify de l'article. N'hésitez pas à me faire part de ce que vous écoutez en ce moment, en attendant je vais faire un feu de joie avec mes manteaux et mes écharpes. 

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