Il est probablement temps de justifier la mention « culture
pop » dans le sous-titre de ce blog. Aujourd’hui, pas de musique, on va se
plonger ensemble dans mon épopée Netflix qui touche à sa fin. En effet, l’abonnement
que je squattais est sur le point d’expirer, donc terminé le binge watching
jusqu’à 4h du mat’, Claudia.
Je pense qu’il est juste de préciser que je ne suis pas une
passionnée de séries. Ayant une tendance obsessionnelle prononcée dès qu’il s’agit
de quelque chose que j’aime, je n’ai pas le temps d’enchaîner les séries les
unes après les autres dans la mesure où il me faut au moins 3 mois de
récupération soutenus par un scrollage intensif de Tumblr pour me remettre
quand j’ai vraiment aimé. Si la série a été annulée, c’est encore pire. Je ne
suis donc pas du tout au fait de l’actualité, et certaines de ces séries n’ont
rien de récent. Encore pire : vous les avez probablement déjà vues. Parce
que ce blog est inutile, et on le sait tous sans oser le dire.
Commençons par…
Outlander
(Jusqu’ici, il me reste un épisode à voir. Il n’est pas
sorti. Je vais très mal.)
Reprenons du début : il est 1 heure du matin en
terrasse d’un bar quelque part dans une galaxie lointaine, très lointaine. Une
personne que je ne citerai pas mais qui, ô quel hasard délicieux, a ouvert un blog il y a peu (où elle parle d’ailleurs bien mieux que moi d’Outlander et de
son contexte historique), tente de m’assommer en me lançant des projectiles au
visage. Elle s’écrie, d’un air menaçant : « TU DOIS REGARDER
OUTLANDER AU LIEU DE GAVER TOUT LE MONDE AVEC L’ECOSSE », m’interrompant
ce faisant en pleine diatribe sur notre déménagement futur au pays
des kilts. J’acquiesce, et promet de m’y mettre dès le lendemain.
Deux ans plus tard (car je suis une femme de parole à mon
corps défendant), je décide d’honorer ma promesse en me lançant dans ce qui
semblait être une romance en tenue d’époque avec un beau gosse roux. Rien de
bien méchant, donc. La série elle-même ne fait rien pour me contredire, même si
les deux personnages mettent un temps considérable à se sauter dessus (un
changement agréable), les épisodes se résument à un groupe d’Highlanders du
XVIIIe siècle bourrus qui picolent et se bastonnent sur fond de guerres
intestines au clan McKenzie. Par-dessus tout ça, l’histoire de Claire, coincée
au milieu de ces tarés, qui doit gérer tout ce merdier tout en tentant de
rentrer dans son époque, en 1945.
Tout se passait sans accrocs. QUAND SOUDAIN la série décide
de prendre un virage inattendu et ô combien malsain. Sans crier gare, les
épisodes deviennent des ascenseurs émotionnels insupportables, que l’on subit,
souffrant en silence, parce que l’on a plus le choix. On ne peut plus sortir.
Il y a même des moments où l’on ne cautionne pas du tout certains choix
scénaristiques – qui, d’un point de vue éthique peuvent paraître douteux – mais
on a besoin de savoir.
Je ne recommande pas du tout cette série. Elle est
addictive, prenante, exige un engagement tel que l’on frôle parfois l’infarctus.
Elle vous laissera détruit, épuisé, à chercher au petit matin sur le site d’Amazon
d’intégrale des bouquins de Gabaldon pour savoir ce qui finira par arriver à
Jamie, Claire et leur clique. De toutes façons, je suppose qu'ils meurent tous dans d’atroces
souffrances au final et leur vie n’est au fond qu’une vallée de larmes. Bref, n’y
allez pas, c’est un piège.
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