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mercredi 6 juillet 2016

ODYSSEE NETFLIX #1 : SING ME A SONG OF A LASS THAT IS GONE

Il est probablement temps de justifier la mention « culture pop » dans le sous-titre de ce blog. Aujourd’hui, pas de musique, on va se plonger ensemble dans mon épopée Netflix qui touche à sa fin. En effet, l’abonnement que je squattais est sur le point d’expirer, donc terminé le binge watching jusqu’à 4h du mat’, Claudia.

Je pense qu’il est juste de préciser que je ne suis pas une passionnée de séries. Ayant une tendance obsessionnelle prononcée dès qu’il s’agit de quelque chose que j’aime, je n’ai pas le temps d’enchaîner les séries les unes après les autres dans la mesure où il me faut au moins 3 mois de récupération soutenus par un scrollage intensif de Tumblr pour me remettre quand j’ai vraiment aimé. Si la série a été annulée, c’est encore pire. Je ne suis donc pas du tout au fait de l’actualité, et certaines de ces séries n’ont rien de récent. Encore pire : vous les avez probablement déjà vues. Parce que ce blog est inutile, et on le sait tous sans oser le dire.

Commençons par…

Outlander



(Jusqu’ici, il me reste un épisode à voir. Il n’est pas sorti. Je vais très mal.)

Reprenons du début : il est 1 heure du matin en terrasse d’un bar quelque part dans une galaxie lointaine, très lointaine. Une personne que je ne citerai pas mais qui, ô quel hasard délicieux, a ouvert un blog il y a peu (où elle parle d’ailleurs bien mieux que moi d’Outlander et de son contexte historique), tente de m’assommer en me lançant des projectiles au visage. Elle s’écrie, d’un air menaçant : « TU DOIS REGARDER OUTLANDER AU LIEU DE GAVER TOUT LE MONDE AVEC L’ECOSSE », m’interrompant ce faisant en pleine diatribe sur notre déménagement futur au pays des kilts. J’acquiesce, et promet de m’y mettre dès le lendemain.

Deux ans plus tard (car je suis une femme de parole à mon corps défendant), je décide d’honorer ma promesse en me lançant dans ce qui semblait être une romance en tenue d’époque avec un beau gosse roux. Rien de bien méchant, donc. La série elle-même ne fait rien pour me contredire, même si les deux personnages mettent un temps considérable à se sauter dessus (un changement agréable), les épisodes se résument à un groupe d’Highlanders du XVIIIe siècle bourrus qui picolent et se bastonnent sur fond de guerres intestines au clan McKenzie. Par-dessus tout ça, l’histoire de Claire, coincée au milieu de ces tarés, qui doit gérer tout ce merdier tout en tentant de rentrer dans son époque, en 1945.



Tout se passait sans accrocs. QUAND SOUDAIN la série décide de prendre un virage inattendu et ô combien malsain. Sans crier gare, les épisodes deviennent des ascenseurs émotionnels insupportables, que l’on subit, souffrant en silence, parce que l’on a plus le choix. On ne peut plus sortir. Il y a même des moments où l’on ne cautionne pas du tout certains choix scénaristiques – qui, d’un point de vue éthique peuvent paraître douteux – mais on a besoin de savoir.

Je ne recommande pas du tout cette série. Elle est addictive, prenante, exige un engagement tel que l’on frôle parfois l’infarctus. Elle vous laissera détruit, épuisé, à chercher au petit matin sur le site d’Amazon d’intégrale des bouquins de Gabaldon pour savoir ce qui finira par arriver à Jamie, Claire et leur clique. De toutes façons, je suppose qu'ils meurent tous dans d’atroces souffrances au final et leur vie n’est au fond qu’une vallée de larmes. Bref, n’y allez pas, c’est un piège.

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