Alors que la pluie ne cesse pas de s’acharner sur le sud –
J’AI MIGRÉ POUR DU SOLEIL PUTAIN – et que je suis enfermée chez moi avec pour
seule compagne une intégrale d’Eros Ramazzotti, j’ai décidé de sauver les
meubles et de concocter un petite playlist proprement, en attendant que
quelqu’un vienne me sauver. Le thème aujourd’hui, c’est de l’indie-folk-rock
tranquillou pour ne rien, mais alors rien branler dans les règles de l’art.
(Avec le temps, la qualité littéraire de mes articles
s’améliore nettement, je trouve)
(On retrouve aussi un acharnement au niveau des
introductions/bulletins météo)
(Bref. Venons-en au fait)
Whitney – Golden Days : Nos jours heureux.
Vous réentendrez parler d’eux. Un premier album génial, et
mon coup de cœur, Golden Days, qui nous donne une nostalgie estivale
inexplicable. C’est doux, solaire, un tantinet mélancolique, et ça me donne
envie de tomber follement amoureuse.
Bill Ryder-Jones – You Can’t Hide a Light With the Dark : Sieste tropicale.
L’ex The Coral s’est fendu d’un album fabulistique. Ceci est
la BO de votre après midi banjo, pour chiller oklm sous le porche de votre
maison – que vous n’avez pas, parce que la vie, c’est pas un épisode de
Desperate Housewives putain.
The Mumm-Ra – She’s Got You High : Randonnée sur les crètes.
Un morceau sous forme d’une longue montée en puissance, un bon
moment pour les oreilles. Mettez la sur cassette pour l’écouter dans la voiture
pendant un road trip sauvage sous le soleil.
The Milk Cartons Kids – New York : Folk citadin.
Un bon petit folk mélancolique et lumineux pour vous
accompagner dans les interminables crépuscules estivaux.
Alt-J (∆) – Every Other Freckle : Du sexe, enfin.
Alt-J, c’est l’un des groupes qui nourrit chaque jour ma
frustration musicale, quand je me rends compte que non seulement je ne peux pas
tout écouter, mais aussi que je passe sûrement à côté de plein de choses, vu
que parfois je me mets à adorer des morceaux qui me laissaient indifférente
jusque-là, comme cette chanson. Every Other Freckle, c’est … Eh bien, c’est une
ode à l’amour charnel. Une sorte de liste mentale et plus ou moins métaphorique
de tout ce que l’on aimerait faire à une personne en particulier. L’adoration
de quelqu’un, qui nous pousse à vouloir tout connaître d’elle/lui (bibliquement
ou non). Il existe deux versions du clip, une féminine et une masculine, et je
vous laisse avec la dernière histoire de rétablir un peu d’équilibre dans la
balance universelle.
Voilà. Vous êtes bien posey là, je n’en rajoute donc pas
plus.
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